17 novembre 2011
Mme Laure de la Raudière - député d'Eure et Loir
madame Laure de La Raudière, députée d'Eure et Loir et conseillère régionale du Centre (UMP) interroge Madame la Secrétaire d’État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur la réforme de la formation des orthophonistes.
En effet, dans le cadre de l'uniformisation des études menées au niveau européen, il est prévu que les futurs orthophonistes effectuent un Master 1 (grade non reconnu dans le processus de Bologne) et l'année de Master 2 (accessible sur dossier) servirait à se spécialiser dans un seul domaine (parmi tous ceux dans lesquels les orthophonistes sont actuellement formés: par exemple la surdité, le bégaiement, la neurologie, la maladie d'Alzheimer...). Cette réforme aboutirait donc à la formation d'orthophonistes susceptibles d'intervenir dans un seul domaine, ce qui réduit considérablement leur champ de compétences. Cette réforme risque d'engendrer d'énormes difficultés pour ceux qui ont besoin de recourir à ce type de rééducation: pour être pris en charge, un patient devra demander sa spécialité à l'orthophoniste le plus proche. Si celui-ci ne peut assurer les soins, le patient pourra être amené à faire des dizaines de kilomètres (au frais de la Sécurité Sociale par les VSL) pour trouver le bon praticien.
Lorsque l'on prend en compte la démographie, les futurs orthophonistes ne seraient définitivement plus aptes à prendre en charge les 7 millions de malentendants (enfants nés malentendants, sourds, presbyacousie...), les milliers d'AVC (pour les aphasiques) et de malades d'Alzheimer qui sont à venir.
Des difficultés spécifiques sont accrues dans les zones rurales où les effectifs d'orthophonistes sont déjà notoirement insuffisants. Aussi, Laure de La Raudière souhaiterait savoir où en sont les réflexions concernant la réforme de la formation des orthophonistes et si ces éléments essentiels à la santé des Français seront pris en compte." www.la-raudiere.com (pour consulter la question et la réponse)
En effet, dans le cadre de l'uniformisation des études menées au niveau européen, il est prévu que les futurs orthophonistes effectuent un Master 1 (grade non reconnu dans le processus de Bologne) et l'année de Master 2 (accessible sur dossier) servirait à se spécialiser dans un seul domaine (parmi tous ceux dans lesquels les orthophonistes sont actuellement formés: par exemple la surdité, le bégaiement, la neurologie, la maladie d'Alzheimer...). Cette réforme aboutirait donc à la formation d'orthophonistes susceptibles d'intervenir dans un seul domaine, ce qui réduit considérablement leur champ de compétences. Cette réforme risque d'engendrer d'énormes difficultés pour ceux qui ont besoin de recourir à ce type de rééducation: pour être pris en charge, un patient devra demander sa spécialité à l'orthophoniste le plus proche. Si celui-ci ne peut assurer les soins, le patient pourra être amené à faire des dizaines de kilomètres (au frais de la Sécurité Sociale par les VSL) pour trouver le bon praticien.
Lorsque l'on prend en compte la démographie, les futurs orthophonistes ne seraient définitivement plus aptes à prendre en charge les 7 millions de malentendants (enfants nés malentendants, sourds, presbyacousie...), les milliers d'AVC (pour les aphasiques) et de malades d'Alzheimer qui sont à venir.
Des difficultés spécifiques sont accrues dans les zones rurales où les effectifs d'orthophonistes sont déjà notoirement insuffisants. Aussi, Laure de La Raudière souhaiterait savoir où en sont les réflexions concernant la réforme de la formation des orthophonistes et si ces éléments essentiels à la santé des Français seront pris en compte." www.la-raudiere.com (pour consulter la question et la réponse)
Posté par adminorthomaster à 17:10 - Commentaires […] - Permalien [#]
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