Jean-Luc Preel - Député de la Vendée
JEAN-LUC PREEL
Député de la Vendée
Madame
J’ai bien reçu votre courrier électronique dans laquelle vous défendez la reconnaissance de votre formation initiale par un grade Master 2.
Les orthophonistes sont des professionnels paramédicaux du langage et de la communication dont le champ de compétence est très vaste. Ils se chargent de la prévention et de la rééducation de patients enfants et adultes (troubles du langage oral et écrit, handicaps, maladies neuro-dégénératives, surdité, troubles vocaux, séquelles d’AVC ou de traumas crâniens…), aussi était-t-il tout à fait essentiel que votre profession soit reconnue par le biais d’un cursus d’études spécialisées.
C’est la raison pour laquelle, alors que le diplôme n’était précédemment certifié que bac +2, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche avait reconnu le 31 mars 2011 le grade Master (soit bac +5) comme nouveau niveau de sortie des études d’orthophonie.
Toutefois, le 28 octobre dernier, le ministère de la Santé a proposé deux niveaux de sortie différents pour le diplôme d’orthophoniste : master 1 (bac +4) pour les "orthophonistes généralistes" et un éventuel accès limité au niveau master 2 (bac +5) pour une nouvelle profession "d’orthophonistes-praticiens".
Il est donc nécessaire de s’assurer que cette réforme ne donne pas lieu demain à une orthophonie à deux vitesses dans un contexte de baisse de démographie médicale, sujet auquel le groupe Nouveau Centre et moi-même attachons une importance toute particulière.
Vice-Président de la Commission des Affaires sociales à l’Assemblée nationale, soyez assurée de l’intérêt que je porte à votre profession.
Restant à votre disposition, je vous prie de croire, Madame, en l’assurance de mes sentiments distingués
JEAN-LUC PREEL
Député de la Vendée